Un incident pas loin d’une agression physique s’est produit en milieu de semaine au Parlement de la CEDEAO impliquant le député Sénégalais Guy Marius SAGNA et la Vice-présidente Ivoirienne. Un événement qui n’a pas manqué de susciter de vives réactions des certains observateurs notamment des organisations de la société civile. C’est le cas de Paul Coovi ADAHOU Président du Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO) qui n’a pas manqué de dénoncer la prise en otage de la liberté d’expression au sein de ce haut lieu de la politique. D’abord s’agissant de l’agression physique dont a été victime le député Sénégalais Guy Marius SAGNA de la part de la vice-présidente ivoirienne, Paul Coovi ADAHOU estime que c’est un comportement irresponsable qui terni l’image de ce haut lieu de la politique. Pour lui, le débat doit être celui des idées et non celui des coups de poings. Il exhorte l’auteur de cet agissement à agir désormais en personne responsable tout en respectant l’image du Parlement. L’autre point crucial qu’il soulève n’est rien d’autre que la liberté d’expression qu’il pense être confisqué par le Bureau de ce Parlement à voir les prises de paroles arrachées à la volet aux députés dans leurs interventions surtout quand ceux-ci tentent de critiquer les Chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest. Somme toute, Paul Coovi ADAHOU exige fermement le respect de la liberté d’expression quelle que soit la position politique du Parlementaire et recommande la retenue dans les actes afin que l’incident observé dernièrement ne se reproduise.