Le récent sommet des Chefs d’Etat de la Cedeao tenu à Abuja a accouché des nouvelles pas totalement bonnes pour les pays de l’AES et leurs ressortissants. Politiquement que économiquement, les peuples sont les premiers touchés par ces décisions si le retrait de la Cedeao des pays de l’AES arrivait à être définitif. Pour Paul Coovi ADAHOU, Président du Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO), il est maintenant temps de penser à prioriser les peuples dans les prises de décisions. Selon, il est important de penser au respect de la souveraineté des Etats qui ont la plénitude de prendre des décisions qui engagent leur peuple mais aussi crucial d’agir à ne pas davantage faire souffrir les populations à la base à cause des divergences politiques. Il invite les Etats malgré leur appartenance à la Cedeao, dans l’application et l’exécution de ces différentes décisions de toujours mettre en avant intérêt des peuples car chaque nation garde après tout sa pleine souveraineté. Paul Coovi ADAHOU dans sa réaction à chaud après ce sommet, demande la poursuite du dialogue avec les pays de l’AES et souhaite tout de même plein succès aux facilitateurs désignés pour cette grande tâche. << Pour nous membres du ROSCAO, il est inconcevable que les peuples continuent de faire les frais des décisions politiques. Privilégier l’intérêt des pauvres citoyens, c’est tout ce que nous demandons en plus du respect de la souveraineté de chaque nation fut-il membres ou pas de la Cedeao ou de l’AES >>, à déclaré Coovi Paul ADAHOU. Toutefois, le ROSCAO se montre déterminant et ouvert au dialogue avec les gouvernements sur les questions liées notamment à la paix, à la sécurité des populations.